Grenoble Alpes Métropole : le test de la tactique des tours aux bourgs
2025 : la mise en place du basculement de la métropole Grenoble Alpes ... ? : courant 2025, dernière année civile avant les élections municipales de mars 2026, les listes vont se mettre en place. On voit dès à présent les configurations probables. 1) Sur Grenoble, la liste LFI - Verts sera conduite par Laurence Ruffin. Elle se met en place méthodiquement faisant un copier-coller de la com de pré-campagne Piolle 2014 : jouer la vitrine de la société civile, dresser un portrait apaisant de famille de gauche pour cacher tout le militantisme mélenchoniste qui sera le maillage électoral. Eric Piolle sera dans la liste pour candidater à la présidence de la métropole. Si Ruffin (LFI - Les Verts) gagne Grenoble, l'accès de Piolle à la présidence de la Métro deviendra possible. Et Piolle veut faire de la Métro ce qu'il a fait de Grenoble : logements sociaux en grand nombre dans le péri-urbain, modification des financements publics en faveur de la ville - centre …
2) La liste LFI - Les Verts perd Grenoble. La présidence de la Métro reste alors ouverte. Tout dépendra des élections dans la seconde couronne de la métropole. La droite gagnera-t-elle des Communes ? Ou la gauche ultra effectuera-t-elle la percée attendue dans ces territoires ? La situation est très contrastée. La gauche est divisée sur le fond mais elle s'unit pour les élections. La droite est unie sur le fond mais elle est divisée pour les élections. Le dernier exemple en date : l'actuelle législative partielle sur Grenoble - Meylan. Or au sein de la gauche locale, le PS n'existe plus. C'est la composante LFI - Les Verts qui tient le pouvoir. Là encore la législative partielle de Grenoble - Meylan le montre. Le PS n'a même pas eu le courage de maintenir la candidature d'Amandine Germain face au candidat LFI parachuté. Les LFI - Verts vont composer les listes de gauche à leurs mains. Les scores 1 ère couronne + seconde couronne peuvent-ils concurrencer la perte de Grenoble, c'est un schéma inédit. Ce qui parait avéré c'est que l'actuel équilibre politique de la métropole a peu de chances de se perpétuer post mars 2026.