Grenoble : élections municipales 2026 : une situation inédite
2026 : les oppositions sortent du purgatoire : le climat grenoblois actuel n'a rien à voir avec celui des 20 dernières années. 4 facteurs y contribuent : 1) Eric Piolle suscite de la colère : il a trahi sa promesse initiale (2014) : être un techno - écolo capable de réconcilier la société civile avec une écologie pragmatique. L'animosité actuelle réelle à son encontre est d'abord l'expression d'une partie de son électorat de 2014 qui s'estime flouée.
2) La gauche historique a perdu ses "galons de combattants locaux" : Michel Destot est réfugié dans les Pyrénées Atlantiques et ses principaux ex lieutenants sont partis dans la région parisienne recasés dans le secteur privé. 3) La droite républicaine a conquis ses galons de meilleure opposante. Elle a eu la ténacité pour le faire à la Ville de Grenoble comme à la Métro. 4) Le milieu économique n'existe plus comme par le passé.
A quelques exceptions près, il y a maintenant des managers qui gèrent des entreprises et non plus des patrons qui gèrent leurs propres entreprises. C'est davantage qu'une nuance. Bref, les socles des 20 dernières années sont en brèche.
Une situation totalement inédite qui annonce une municipale particulière.