François Fillon face à une rentrée sous le signe du pessimisme
Le Premier Ministre peut toujours faire des moulinets pour éloigner la référence à une crise économique. Elle est déjà imprégnée dans les esprits.
Les deux dernières enquêtes Ifop (les Français et l'inflation, les cadres et leur condition) montrent que la crise a déjà gagné les ... esprits.
L'inflation est perçue comme durablement installée. La conjoncture inquiète. Les chiffres à l'international dressent un contexte alarmant. La crise est donc là pour l'opinion publique.
Il est à craindre que l'état de l'endettement ne saute aux yeux montrant ainsi que la marge de manoeuvre est totalement inexistante.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Laurent Fabius vient de suggérer la mise en oeuvre d'un plan de relance ; façon d'ouvrir une surenchère impossible à livrer pour le Gouvernement.