Vincent Peillon en tête dans le Sud-Est
Le chouchou des médias mobilise son camp politique dans le Sud-Est et change de division à l'occasion de cette élection.
La comparaison toujours indicative des affluences aux réunions publiques donne un très net avantage au leader socialiste dans le Sud-Est.
Il est vrai qu'il peut compter sur la mobilisation des réseaux d'élus locaux mais surtout sur une très forte poussée de notoriété grâce à une couverture médiatique de première qualité en devenant "l'invité à la mode".
Actuellement, le scrutin Européen se résume autour de 5 communications :
- les postures pré-présidentielles de Bayrou qui sert de locomotive aux listes Modem,
- les coups de gueules de Cohn-Bendit qui annonce les désastres généralisés et parfois même contradictoires occupant le créneau du Cassandre ponctuel,
- les faiblesses de Martine Aubry qui court après les bons scores du PS, puis après les militants pour les réunions et enfin après Ségolène Royal pour la preuve de l'union interne,
- les interrogations sur les visées de Rachida Dati,
- les leçons conceptuelles de Vincent Peillon qui passe ainsi pour l'intellectuel du scrutin.
C'est un jeu de rôles pauvre pour un scrutin de cette importance. Il ne faut pas s'étonner si l'opinion tarde à se mobiliser dans de telles circonstances.
Ce qui est sûr, c'est que les partis politiques sont loin de jeter toutes leurs forces dans la bataille et encore moins toute leur imagination comme si les finances devaient être préservées pour d'autres échéances ...