Arnaud Montebourg et l'effet Obama
Barack Obama est mis à toutes les sauces dans la vie politique Française. Arnaud Montebourg s'ajoute à la liste.
Barack Obama n'aurait probablement jamais existé sans GW Bush.
Au début de sa campagne, tout son positionnement à été à l'opposé des défauts qui impactaient l'image présidentielle d'alors.
Ses Conseillers ont joué la proximité avec la logique de faire vivre la candidature d'Obama comme "le copain du quotidien".
Le fait d'être Sénateur depuis seulement 2 ans lorsqu'il lancé sa campagne fin 2006 le protegeait du reproche d'appartenir à la classe politique.
L'absence d'ancienneté devient alors un formidable atout. Ce d'autant plus que l'opinion américaine aspire à du neuf et à une " vision nouvelle ".
Mais surtout, l'opinion américaine attendait un nouveau rapport à " son candidat ". Un rapport intimiste, égal, quasi-familial.
C'est la grande clef de la réussite de Barack Obama lors du lancement de sa campagne : il a d'abord invité chaque citoyen américain à entrer dans sa vie.
A cette époque, se multipliaient des reportages qui portaient de plus en plus souvent pour titres " soyez Barack Obama " et qui constituaient des reportages dans le quotidien du candidat démocrate que l'on suivait tirant son pilot case à roulettes le lendemain matin d'une réunion publique, montrant le brouillon d'un discours ââ¬Â¦
Obama a innové en créant une nouvelle génération de candidat : les " copains du quotidien " auxquels il est possible de s'identifier.
Ceux qui partagent chaque heure de leur vie sans cérémonial et que l'on souhaite ensuite rencontrer lors de la venue dans la géographie de proximité pour les voir " en vrai ". Être et ne plus promettre.
Un homme politique Français peut-il sortir de l'intellectualisation permanente de la vie politique pour introduire une telle rupture de communication mise en oeuvre à ce jour par Nicolas Sarkozy ?
C'est la véritable inconnue.