Manuel Valls n'est pas encore Cendrillon
Avec sa candidature pour 2012, les douze coups de minuit ont sonné. Cendrillon-Valls réussira-t-il à séduire le Prince Charmant-électorat ?
Le théâtre politique Français prépare sa mise en scène présidentielle en perspective de 2012.
Pour l'instant, l'ambiance est atypique. La mode est à la moquerie des opposants.
Certes, la presse Française est encore loin des démarches US où il est souvent question officiellement des "nains" tant que l'un des présidentiables n'a pas gagné ses galons lors des premières primaires. Cela fait partie là bas de la règle du jeu, du retour à la base y compris dans l'échelle de la considération ; c'est le test du mental (voir vidéo ci-dessous).
En France, c'est un état d'esprit nouveau à ce point là. L'habit de présidentiable semble presque mal coupé pour chaque candidat qui chercherait à être Présidentiable mais qui ne serait qu'un modeste aspirant-candidat.
Manuel Valls est en train d'essuyer ces reproches.
Il doit continuer sa route. L'opinion est désemparée. Elle a besoin de certitudes en temps de crises. Pour cela, elle va rechercher un "candidat fort" qui lui aura montré qu'il a surmonté des épreuves majeures y compris à titre personnel.
Souvenons-nous du début de la campagne de Barack Obama en janvier 2007 où lors d'un reportage une journaliste très en mode lui avait demandé s'il reconnaissait le terrain pour ... 2012.
La séduction sera dans l'épreuve et dans la tenacité.