GW Bush et ses mauvais inspirateurs
Cheney est accusé d'avoir caché volontairement des actions militaires au Congrès. Cette accusation grave met une fois de plus en évidence la personnalité du Vice-Président qui a été l'inspirateur de la politique anti-terroriste.
L'après-Bush laisse apparaître un paysage politique qui prend corps progressivement.
GW Bush était le "brave gars" mais laissant trop de places à Cheney et Rove, deux inspirateurs machiavéliques.
Le premier incarne la "politique secrète" brutale, affairiste.
Le second représente les "coups tordus" inspirés par la seule volonté de gagner.
En 2000, le parti républicain incarnait la "génération morale" face à la perversion des années Clinton.
8 ans plus tard, le parti républicain a perdu toute référence morale et incarne le pouvoir dans sa brutalité la plus détestable.
Les coups bas de Rove sont désormais de notoriété publique. Il a même contribué à nourrir sa réputation en révélant des faits surprenants. Ainsi aurait-il commencé sa carrière à l'âge de 20 ans quand, dans l'Illinois, Karl Rove se présente comme un supporter d'un candidat démocrate, lui dérobe du papier à en tête et transforme chacune de ses réunions publiques en annonces de fêtes avec " filles et bière gratuite " distribuées aux marginaux et aux clochards... ; ce qui laisse augurer ensuite de la fréquentation desdites réunions.
Quant à Cheney, il est désormais très loin du brillant conseiller de Bush senior qui, avec Powell, était gardien de valeurs y compris en temps de guerre.
La crise a toujours eu des rapports difficiles avec le droit. Le droit de la crise est devenu manifestement dans cette période une grave crise du droit.