Bertrand Delanoë revient en course
Bertrand Delanoë repense très fort à la présidentielle 2012. C'est naturel car il n'est pas l'inventeur des défaites électorales qui n'ont jamais arrêté ses concurrents.
Les défaites ont des significations variables dans la vie politique Française. Pour les uns, elles seraient une "étape" vers la bonification tandis que pour d'autres elles devraient impliquer "l'élimination définitive".
La réintégration dans la compétition après une défaite dépend de la qualité de l'analyse des causes de la défaite.
Ces causes donnent des indications sur les corrections à opérer.
Les Etats-Unis d'Amérique sont réputés pour être les moins compatissants pour les perdants.
En 1980, les élections au Sénat et à la Chambre des Représentants ont été une vraie rupture face aux coutumes électorales. Le rejet de Jimmy Carter et l'adhésion populaire en faveur de Reagan ont entraîné des secousses électorales profondes. Le raz de marée reaganien avait emporté des démocrates supposés invincibles.
10 ans plus tard, beaucoup d'entre eux avaient retrouvé leurs fonctions électives. Ceux qui avaient su identifier les raisons de la défaite furent les premiers à revenir à des postes de responsabilité qu'ils ont assumé avec encore plus de performance qu'avant leur défaite.
Fort de tels constats, Bertrand Delanoë revient dans la course à la présidentielle 2012 au moment où le PS manque cruellement de leadership.
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