Dominique de Villepin et la séduction du réel
Dominique de Villepin est persuadé que la crise impose de séduire pour agir sur le réel et non pas de séduire pour séduire. Il est décidé à casser les codes de la communication pour se limiter au seul talent de l'action sur le réel.
Pour Dominique de Villepin, il semble que l'action présidentielle ait deux ennemis et deux seuls bien au-delà d'éventuelles rivalités de tempéraments : la réalité des faits et un style où l'apparence remplace l'action.
L'ancien Premier Ministre entend se placer à l'opposé de ces deux griefs. Il va se confronter aux réalités dans leur vérité implacable. Mais, en même temps, il va refuser de transformer ces rendez-vous en "scène publique".
Il considère que la crise va susciter des politico-séismes majeurs.
Dans ce contexte très particulier, la communication publique actuelle nuit à la sincérité. Elle paraît divertissement. Or la crise impose un autre message : s'attaquer à la réalité des problèmes.
Il entend donc refuser le diktat de l'image pour se concentrer sur le seul contenu.
Le déplacement du jour à Bondy est l'introduction de cette nouvelle méthode qui devrait trancher à terme avec bon nombre d'autres usages à ce jour "bien en cour".