Patrick Mennucci interpelle Christian Estrosi
Le Maire du 1er arrondissement de Marseille demande si Christian Estrosi est prêt à sanctionner financièrement ... la Ville de Marseille ...
Patrick Mennucci indique dans un communiqué de presse que :
" ...
Cela m'amène donc à me demander si Marseille sera la première ville mise à l'amende par le Maire de Nice.
J'en veux pour preuve le refus réitère de Monsieur Jean Claude Gaudin d'accroître le nombre de policiers municipaux alors qu'il est notoirement insuffisant.
Rappelons, que les grandes villes ont en moyenne un policier municipal pour 1500 habitants alors que pour Marseille c'est un pour 3 850 habitants.
Rappelons également qu'à Marseille, la police municipale ne travaille ni la nuit ni le week-end. Par ailleurs le CLSPD, devait s'organiser par secteur municipaux. Or, depuis 2 ans mis a part quelques réunions techniques, aucune réunion mettant en oeuvre une politique municipale de sécurité n' a été initiée.
Nous n'avons pas vu le moindre contrat de réussite scolaire, ni de rappel à la loi effectue par le Maire de Marseille à l'encontre de quiconque. Enfin, nous avons voté la vidéo surveillance, or, des informations très alarmantes sur des retards nous parviennent.
Plutôt que de stigmatiser les Maires, il est donc temps de clarifier le rôle de chacun (Etat, Mairie)...."
Patrick Mennucci demande :
"
... il est nécessaire de doubler la police municipale, d' assurer sa territorialisation par secteur et sa présence dans toute la ville.
Je demande parallèlement le rétablissement de la police de proximité et la reconnaissance de Marseille en tant que station balnéaire, je demande une clarification de Jean Claude Gaudin sur la question de la vidéo surveillance et des délais de mise en place.
Enfin, la prévention étant un volet essentiel, il est temps de faire un bilan précis dans ce domaine afin de mettre en synergie un ensemble des actions menées....".
La fermeté et la précision des mesures montrent, si besoin était, que des élus locaux PS ont désormais décidé de s'engager clairement dans la sortie du piège "d'angélisme du PS".
C'est un tournant majeur pour probablement permettre la reconquête de certaines couches dites populaires qui reprochaient le laxisme du PS en la matière.
Il reste un débat de méthode. Les opposants ou challengers du Président sortant ont-ils intérêt à aller sur "son terrain" ou devraient-ils chercher à leur tour à "faire la météo" en initiant un débat fort sur un tout autre terrain ?
C'est un "dilemne" qui mérite une attention vigilante.
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