Ségolène Royal et l'impact du 2 novembre

  • Segolene Royal
  • Martine Aubry

Le 2 novembre s'annonce comme un ouragan électoral force 5 aux Etats-Unis. Mais le véritable vainqueur sera d'abord le "parti anti-establishment". Cette mode peut-elle frapper la France et qui peut en être le principal bénéficiaire ?

La société française semble actuellement à bout de nerfs.

La rentrée de septembre 2010 est marquée par le franchissement d'une étape supplémentaire dans la "nervosité ambiante".

Une partie de la gauche revit son réflexe de "lutte des classes".

Une partie de la droite se rejoue la partition de l"insécurité danger de tous les instants. C'est un registre étonnant car les intéressés dans ce dernier cas n'ont généralement pas eu mal mais ils ont peur d'avoir mal. C'est donc bien une affaire de "climat".

Dans le premier cas, une partie de la gauche perd tous les effets de la "pédagogie Jospin - DSK" de la fin des années 90 pour revenir à des logiques du début des années 80.

Dans tous les cas, c'est la vague "tolérance zéro" !

Il est difficile de prévoir l'issue ; en revanche, il est nécessaire d'effectuer le constat car il n'est pas certain que cette ambiance puisse durer encore longtemps.

Cette ambiance, sur les bases actuelles exclusivement protestataires, devraient d'abord bénéficier aux partis des extrêmes.

Il n'y a pas encore en France de logique anti-establishment au sein des formations politiques classiques comme si les coutumes et le politiquement correct avaient installé une "classe politique" uniforme derrière les sensibilités partisanes.

Lors de sa fête de la Fraternité, c'est l'un des rendez-vous importants pour Ségolène Royal. Trouvera-t-elle les mots pour contourner les lignes politiques classiques ? Ces mots peuvent-ils résider dans une approche anti-classe politique ?

  • Publié le 11 septembre 2010

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