Ségolène Royal met à jour une version actualisée d'"au secours la droite revient"
A la fin des années 80, une publicité avait eu un gros succès. La "gentille gauche" prête à être croquée par le "méchant loup" censé incarner la droite. Le discours d'investiture d'hier n'a hésité devant aucun cliché.
La campagne de S. Royal semble se positionner sur un registre simple : la douceur de la 1ère candidature féminine face à la brutalité d'un Ministre de l'Interieur, figure emblématique d'une droite dure.
Rien n'a manqué au portrait : l'annonce des coups, des chausses trapes, l'arrogance, le mensonge d'Etat, le mépris des citoyens. Et encore même ce portrait ne semble pas suffisamment "noir" puisque la candidate annonce que la droite ne "reculera devant rien".
Pendant combien de temps encore chaque camp devra -t-il diaboliser l'autre pour partir en campagne électorale ?
Ce qui est sûr c'est que la leader socialiste, mettant son ego dans sa poche, semble avoir retenu les leçons des derniers scrutins : la victoire par rejet et non pas par adhésion.