Marine Le Pen en route vers les sommets

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Jeudi, l'hebdomadaire Le Point présente un baromètre Ipsos avec un chiffre qui va susciter beaucoup de commentaires : Marine Le Pen recueille 27 % d'opinions favorables : du jamais vu !


La présidentielle 2012 s'annonce explosive parce que la course au peuple et au contribuable n'a pas été menée.

L'opinion a le sentiment d'un immense désastre et d'une irresponsabilité de la classe politique.

L'anti-parlementarisme est d'abord nourri par le comportement des ... parlementaires :
- niveau des indemnités décalé par rapport à des postes publics qui mériteraient d'être revalorisés,
- coût de fonctionnement trop élevé,
- professionnalisme qui débranche de la vie quotidienne,
- privilèges qui sont des chiffons rouges à l'exemple du dispositif des retraites,
...

C'est la course au contribuable qui va guider la présidentielle 2012 bien avant celle au peuple.

Ce ne sera ni la course au centre ni à la gauche.

C'est pourquoi, dans cette ambiance, la candidature DSK relève de la provocation : depuis le mondialisme qu'il incarne à la tête d'un gendarme bancaire en passant par le niveau de sa rémunération.

DSK est la rente de situation de Marine Le Pen et de Jean Luc Mélenchon, assurés alors de scores records.

Il y a actuellement beaucoup de sondages qui vont tous dans le même sens : l'annonce d'une réelle tempête électorale parce que l'opinion croit au désastre et qu'elle veut exprimer sa revanche sur ce qu'elle considère comme l'irresponsabilité d'une classe dirigeante de droite comme de gauche.

Depuis 30 ans, la situation se détériore à des vitesses différentes.

Rien n'a été sérieusement engagé pour changer radicalement cette situation. La dette est généralisée sous la forme d'un fonctionnement au-dessus des moyens y compris par rapport aux richesses naturelles et donc pas seulement sur le fonctionnement financier.

Les anti-systèmes prennent l'attention avant de prendre les votes puisque les co-gérants du système semblent impuissants à changer des attitudes qui sont désormais perçues comme des provocations.

Il n'y a plus place au doute ni à la nouvelle chance.

C'est le balai que l'opinion commence à sortir des placards.

Reste seulement à savoir qui va capitaliser les conséquences positives du coup de balai et pour atteindre quels niveaux au premier tour ?

  • Publié le 8 décembre 2010

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