Dominique Strauss Kahn et la poussée du sentiment d'impuissance

  • Dominique Strauss Kahn
  • Martine Aubry

Le temps se complique pour DSK. Les attaques au sein de la gauche se multiplient. Bien davantage, les poussées de colères populaires ramènent une fois de plus le FMI à sa case initiale de gendarme qui refait les santés sur le dos des peuples.

Dominique Strauss Kahn est en train de perdre deux batailles majeures.

La première, c'est celle du calendrier. Son absence se banalise et son profil de recours se marginalise.

Ce d'autant plus que, seconde bataille perdue, le FMI est perçu comme un gendarme et non pas comme un infirmier. Le gendarme sanctionne tandis que l'infirmier protège.

DSK est manifestement affaibli par les colères populaires qui grondent actuellement dans des pays appauvris et dont l'opinion découvre que le régime des puissants était loin des images en "habits du dimanche".

C'est une période délicate pour l'éventuel prétendant à la présidentielle 2012.

  • Publié le 1 février 2011

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