Dominique Strauss-Kahn et l'éloignement pénalisant
Dominique Strauss-Kahn ne peut que constater avec inquiétude trois phénomènes actuels qui le desservent manifestement.
Tout d'abord, le PS n'améliore pas son image de marque, loin s'en faut. Le dossier des Bouches du Rhône risque d'être un boulet pour cette formation politique exposée à des révélations en cascade qui ne peuvent que détériorer l'image de ce parti.
Ensuite, le PS semble vouloir engager rapidement une campagne très offensive contre Nicolas Sarkozy à l'exemple des derniers rebondissements sur le dossier Tapie. Ce choc frontal sur des aspects financiers n'est pas le terrain privilégié pour une campagne DSK.
Enfin, le lancement de la campagne de F. Hollande puis la présentation du projet pour les jeunes sont autant de pierres dans son jardin de candidat. Comment demain être le candidat d'un parti qui aurait tout ficelé le contenu de l'offre ?
Comment s'engager dans la course des fédérations quand elles auront été déjà travaillées depuis plusieurs semaines par d'autres candidats ?
L'éloignement, longtemps favorable, va rapidement produire ses effets négatifs parce qu'une présidentielle ne se mène ni par procuration ni par absence.