Arnaud Montebourg et la bascule générationnelle
Un nouvel espace s'ouvre : la bascule générationnelle. Soit le PS cherche un bouclier (Laurent Fabius) soit il accélère le saut de génération pour avancer vers un électrochoc fort. C'est la nouvelle donne pour Arnaud Montebourg : bousculer les repères habituels.
Le PS a devant lui désormais quatre chemins :
- le repli : c'est le profil de Martine Aubry. Le PS revient sur ses bases et choisit une personnalité historique qui va incarner un PS dogmatique qui peinera dans la dernière ligne droite à mobiliser le centre et a fortiori les déçus de Nicolas Sarkozy,
- la nouvelle donne avec l'entrée en lice d'un candidat autour duquel l'union dans la crise se fait immédiatement : Laurent Fabius. Comme ancien Premier Ministre, sa présidentialité n'est pas contestée,
- la continuité de la campagne avec des "seconds choix" : ce terme disgracieux impactera ceux qui étaient battu par DSK et la presse va refaire le match en imaginant ce qu'aurait été la campagne avec DSK. C'est aujourd'hui l'obstacle majeur pour François Hollande comme pour Ségolène Royal,
- la nouvelle génération : la crise accélère le besoin de tourner la page et elle impose un électrochoc avec des réformes symboliques. C'est l'espace d'Arnaud Montebourg.
Mais chacun voit bien que l'épisode DSK ne peut pas être refermé sans une mesure fortement symbolique pour que la primaire et / ou la campagne partent dans un autre contexte indispensable.