Jean François Kahn et la responsabilité illimitée
En quelques jours, l'image de marque de JF Kahn a volé en éclats. Jadis les paroles s'envolaient. Aujourd'hui, fixées sur supports, elles restent, circulent et alimentent toutes les conversations. Ce nouveau circuit va considérablement augmenter le nombre des "victimes collatérales" dans l'affaire DSK.
Hier, la radio annonçait, la télévision montrait et la presse écrite expliquait.
Aujoud'hui, tout est mêlé et dans l'urgence de surcroît.
Mais surtout, tout dérapage est considérablement amplifié. Et il peut ouvrir le deuil d'une image de marque.
C'est le cas actuellement pour Jean François Kahn qui, avec vulgarité et gouaille, incarne désormais l'excès intolérable d'une forme de politicaillerie qu'il a pourtant si longtemps combattue.
Il est apparu homme de foi pour défendre le pire des "privilèges" : échapper à la morale et au respect de la dignité humaine.
Il lui sera difficile d'effacer cette triste étape.