Le Parti Socialiste et le rôle des scandales
L'article paru dans l'hebdomadaire Le Point de cette semaine au sujet de Tristane Banon ne peut que creuser le fossé entre un électorat conservateur et le Parti Socialiste. Le thème des moeurs dans la Capitale de la France va-t-il devenir un sujet de la présidentielle 2012 ?
Aux Etats-Unis, la volonté d'assainir les moeurs de Washington est un sujet récurrent pour mobiliser l'Amérique profonde en faveur des Républicains.
L'article paru cette semaine dans Le Point tend à montrer que dans la compétition virtuelle entre les moeurs de Washington et ceux de Paris, cette dernière serait "compétitive".
C'est l'histoire d'une famille où la mère reconnaît une relation sexuelle consentie sur des lieux professionnels avec DSK (voire d'autres leaders du PS en d'autres circonstances) puis d'une tentative de relation présumée non consentie avec la fille de la première par ailleurs enfant d'un homme d'affaire juif mais conseiller ... d'Arafat lui aussi supposé avoir abandonné la mère et la fille.
Cette dernière connue dernièrement par l'opinion publique sous le prénom de Tristane fait état de ce prénom alors même que ce ne serait pas celui de son état civil et qu'elle aurait rédigé un livre retraçant des aventures multiples pour le moins éloignées d'un romantisme qu'elle tend à vouloir cultiver par son apparence, voire par ses déclarations ...
Toute cette ambiance est dévastatrice dans une France où le snobisme des "braguettes ouvertes" plus souvent que les dossiers n'est pas la règle de fonctionnement.
Le terrain se prépare progressivement pour une dénonciation sévère des moeurs parisiennes a fortiori quand une partie de cette "élite" s'avère incapable de répondre efficacement aux défis de la crise.
Le PS semble de plus en plus avancer en "terrain ennemi" sur le sujet de la morale privée quand de tels faits sont révélés.
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