DSK et la vraie fausse victoire
C'est probablement le schéma à terme le plus redoutable pour le PS : un classement de l'affaire DSK par abandon du représentant du système accusatoire.
Trois zones d'ombres demeurent :
- ce n'est pas parce que la victime a menti sur des faits autres qu'elle a nécessairement menti sur les circonstances de l'affaire en question,
- il lui a été demandé des "compétences" en matière de communication ces dernières semaines qui sont d'une extravagance absolue. Parce qu'elle ne sait pas s'exprimer, là aussi, elle dirait le faux,
- des pièces supposées techniques telles que le rapport médical restent sans explication contradictoire technique clarifiée.
C'est une issue qui dégage un sentiment amer de "coupable d'avoir été victime" qui montre aussi, si besoin était, toute la qualité des procédures françaises certes plus longues mais considérablement plus équilibrées dès l'instant que la procédure fonctionne avec indépendance et professionnalisme.
C'est aussi la démonstration que l'introduction excessive de l'opinion dans des dossiers juridiques (en l'espèce par l'élection à la fonction) éloigne excessivement d'une sérénité technique qui est une garantie pour toutes les parties sans exception.
Pour toutes ces raisons, la seule véritable victoire pour DSK aurait été celle à l'issue d'un procès permettant un véritable contradictoire public.
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