Les sondages et la participation à la primaire PS
La question de la participation à la primaire PS illustre de façon caricaturale les limites de certaines questions lors de sondages téléphoniques.
Répondre chez soi, installé dans son fauteuil lors d'un appel téléphonique, que "voter est probable" prend 5 secondes.
Se déplacer le jour du vote prend au moins une heure et encore faut-il connaître dans ces circonstances la localisation du bon bureau de vote...
Cette différence est l'écart entre la bonne intention initiale et le résultat final.
Plus le chiffre de la participation potentielle grimpe, plus le défi devient important pour que le PS valorise son score final de participation à la primaire. Faute de record, le score risque de faire "riquiqui". Et le PS devra alors lancer sa "dynamique" de campagne sur ce qui apparaitra comme un premier revers : la faible mobilisation et l'éventuelle fragilité de la légitimité du candidat désigné.
C'est l'un des nombreux effets pervers de l'actuelle primaire du PS.