Denis Bonzy et la percée du Club 20 à Grenoble
Des clubs seront-ils les "sauveurs" de l'engagement public au moment où les partis politiques traversent un "hiver" redoutable ?
La question se pose avec d'autant plus d'acuité au moment où la création de clubs progresse et où leur fonctionnement connaît souvent une participation soutenue.
C'est le cas par exemple du Club 20 dans l'agglomération grenobloise.
Créé en juillet 2011, ce club indépendant de réflexion connait un succès certain tant par l'audience de ses publications que par le nombre des adhésions.
Il a tout axé sur un "positionnement décalé". L'information est exclusivement via Internet à l'écart des médias classiques jamais sollicités.
Des brochures thématiques précises sont publiées y compris sous une version papier adressée à des cibles déterminées en complément de routages fréquents.
Sur le fond, les propositions sont très précises, très concrètes à l'exemple de celles concernant le débat d'orientation budgétaire dans l'agglomération grenobloise où le Club en question a pris publiquement ses distances tant par rapport au PS qu'à l'UMP.
Présidé par Denis Bonzy, ce club ouvre actuellement un nouveau rythme mais surtout un nouveau contenu aux débats locaux amenant une nouvelle génération de participants dans une géographie qui a toujours connu une forte présence de clubs locaux avec des étudiants, enseignants et autres membres de la société civile.