Législatives 2012 et les 5 chiffres qui comptent
Les sondages ponctuels par circonscription se multiplient.
Au-delà des critères locaux, 5 chiffres méritent une attention particulière :
1) A ce jour, en moyenne, 40 % des électeurs n'ont pas figé leur choix. C'est un pourcentage énorme.
2) Les Verts se "redressent" mais faiblement en restant à un niveau proche des 5 % montrant, si besoin était, que le score d'Eva Joly a été certes impacté par la personnalité même de la candidate mais pas seulement, voire même pas prioritairement. Les Verts ont un problème plus général de positionnement face à la crise financière. En Allemagne, ils sont stables dans le meilleur des cas. C'est le rapport entre l'écologie et la crise qui est en cause.
3) Le PS bénéficie d'un bonus. Ce bonus s'explique par un réflexe classique de mobilisation dans la foulée immédiate de la victoire présidentielle mais aussi par la logique, non dépourvue de bon sens pragmatique, visant à "donner une majorité parlementaire" pour finaliser le contrat présidentiel.
4) L'UMP est victime d'un malus. C'est le fruit de la défaite présidentielle mais aussi d'un début de "guerre des chefs" ultra médiatisée qui lasse. L'UMP n'a pas conduit de campagne nationale faute d'un leadership permanent reconnu ou du moins d'un leadership ponctuel accepté temporairement.
5) Le FN stabilise ses scores dans le péri-urbain et dans le rural.