Des législatives entièrement parasitées par la présidentielle
La présidentielle a désormais un comportement prédateur par rapport à la législative. Elle porte préjudice, voire même elle détruit totalement le débat de la législative.
En 2012, c'est peut-être ce volet de destruction qui restera dans les annales pour le premier tour.
Le PS a eu une stratégie simple : donner la majorité pour appliquer le contrat présidentiel.
L'UMP n'a pas su donner un sens concret à son offre de construire une nouvelle majorité. Elle a manqué de leader national personnalisant son offre.
Progressivement, le prêt à penser (confirmer le contrat présidentiel) a muté en prêt à voter vidant la législative d'une grande partie de son intérêt.
C'est l'exemple de plus de la totale inadaptation des mécanismes d'élection en France, du calendrier des scrutins aux modalités techniques d'organisation.