François Hollande en Directeur des Ressources Humaines de PSA

  • Francois Hollande

La vie publique française tourne à vide actuellement dans des conditions inquiétantes.

Dernier exemple en date : les mesures "prioritaires" présentées par François Hollande pour gérer le dossier PSA lors de son entretien télévisé du 14 juillet qui ne sont ni plus ni moins que ... les obligations légales déjà incontournables d'un plan de sauvegarde pour l'emploi, cadre juridique applicable aux licenciements de PSA.

Ce climat général actuel altère significativement trois "autorités" importantes dans la vie publique française :

- tout d'abord, l'autorité politique qui conçoit sa fonction comme la seule "gouvernance des mots",

- ensuite, les journalistes qui, par volonté ou par méconnaissance technique, ne remplissent pas leur fonction de demander des explications sérieuses. Les dernières années ont été pour la télévision la course à la seule télégénie : un beau physique prend la place d'une tête bien faite. Le pouvoir politique ne se trompe pas en choisissant ses "interlocuteurs" : pas de spécialiste impertinent mais des porteurs de micros,

- enfin les syndicats qui, par connivence partisane, abaissent gravement le niveau de leurs exigences comme l'impartialité de leurs observations.

C'est tout un fonctionnement qui perd de sa crédibilité dans des conditions accélérées inquiétantes lorsque le Président d'un Etat présente comme "avancées" des mesures qui figurent déjà dans le cadre légal applicable et sans qu'aucun des "partenaires" n'estime nécessaire de s'enquérir de la réalité des "avancées".

  • Publié le 16 juillet 2012

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