Ségolène Royal en perdition
La candidate socialiste occupant l'une des 4 cases d'un damier de postulants appelés à commenter la déclaration de départ du Président de la République ; voilà le dernier exemple d'une campagne dénotant une impréparation surprenante à ce niveau d 'enjeu.
La poussée de Bayrou tient d'abord aux échecs et aux défaillances de ses rivaux. Ségolène Royal est en réelle perdition. Sa prestation d'hier soir sur TF 1 en dit long sur l'ampleur du drame qui se joue actuellement.
Accepter de commenter la première la déclaration de départ du Président de la République n'est pas la meilleure inspiration qui soit.
F. Bayrou a commenté parce qu'étant par ailleurs sur le plateau de TF1.
Se fondre ainsi c'est banaliser la portée de ses interventions. Réagir c'est déjà reconnaître qu'elle ne suit pas sa propre force et sa ligne autonome de campagne. Mais le faire en introduction avant le candidat du FN et avant la conclusion accordée à son principal concurrent pour la présence au second tour relève d'une autre dimension de communication.
En réalité, l'ambiance dans l'équipe de campagne de S. Royal est au plus mal. Avant que la France ne parte par vagues successives en vacances dans 15 jours, rien ne permet d'ouvrir un nouveau souffle.
Si S. Royal reste sur cette base, il n'y aura pas eu de campagne présidentielle de sa part en dehors des primaires socialistes pour lesquelles elle donne le sentiment d'avoir laissé toute son imagination et son énergie.
La leader socialiste parait paralysée par l'enjeu et la perspective d'un 21 avril new look pour le PS.