François Hollande et l'omni-absence
Nicolas Sarkozy avait mis à la mode l'omni-présence : un évènement = une intervention = une action.
François Hollande se situe à l'opposé de cette logique. Ce week-end en a été l'illustration. Pas un sujet majeur avec la présence d'un membre du Gouvernement : départs en vacances, tuerie à Marseille, médailles à Londres ...
Tout se passe comme si la France vit ... de façon autonome sans correspondant ministériel.
C'est une rupture de régime étonnante.
Et si la "présidence normale" supposait d'autres équilibres que les contrastes extrêmes permanents avec la présidence antérieure ?
C'est le reproche majeur qui est actuellement fait à François Hollande : demeurer dans une logique de campagne présidentielle qui repose sur des affirmations par l'opposé absolu pour offrir une clarté de repères. Il est désormais dans la fonction et il donne le sentiment de continuer à s'opposer.
A quand l'installation d'un réel nouvel équilibre ?