Nathalie Béranger demande un renforcement des effectifs de police à Grenoble
Nathalie Béranger, Conseillère municipale de Grenoble, a publié un communiqué suite au braquage de la bijouterie Place Notre Dame.
Il est indiqué :
"Ma 1ère pensée va sans détour au couple gérants de la bijouterie Place Notre Dame, à la jeune femme prise en otage et à l'ensemble des personnes présentes sur les lieux de la tragédie. Je voudrais leur exprimer tout mon soutien dans la terrible épreuve qu'ils viennent de vivre ce vendredi après midi.
La brutalité de ce braquage en plein centre ville avec armes de guerre, fusillade et prise d'otage aurait pu tourner en vrai drame humain.
Mon inquiétude est de plus en plus vive face à la multiplicité des braquages et actes criminels à Grenoble, force est de constater que les grenoblois subissent depuis quelques années des événements intolérables.
C'est pourquoi, je demande expressement un renforcement des effectifs de Police pour notre ville. J'ai, d'ailleurs, récemment écrit au Maire de Grenoble pour lui demander pourquoi Grenoble avait été exclue des 15 Zones de Sécurité Prioritaires. Ce nouveau dispositif du Ministère de l'Intérieur vise à concentrer un maximum de moyens dans les villes où l'insécurité est croissante. J'ai également interpellé le Ministre de l'Intérieur afin qu'il reconsidère le classement de Grenoble en Zones de Sécurité Prioritaires.
Je partage aujourd'hui l'inquiétude des habitants qui est mélée de colère et de révolte".
Ce communiqué s'inscrit dans la continuité de nombreuses autres réactions dont celles de M. JC Peyrin, Président de l'UMP 38, de M. Denis Bonzy, Président du Club 20, de M. Jean Baptiste Roch (Conseiller Municipal de La Tronche) , de M. Alain Bonnet (ancien candidat aux élections cantonales sur Grenoble V), de Mme Kitty Lequesne (ancienne candidate députée suppléante de Grenoble - Meylan).
Toutes ces réactions ont un point commun : la désapprobation de la non-inscription de la Capitale du Dauphiné parmi les zones de sécurité prioritaire avec les conséquences pratiques qui en résultent dont les renforcements des effectifs de police.
Plusieurs de ces réactions, à l'exemple de celle du Club 20, mettent en cause de façon plus globale l'ensemble du développement urbain des dernières années. Un sujet d'actualité puisque le SCOT de la Région Grenobloise prévoit une étape supplémentaire dans cette densification urbaine et que ce projet est actuellement en phase d'examen après la clôture de l'enquête publique.