DSK en Bill Clinton Français ou le pouvoir de l'influence
DSK effectue un retour à l'exemple de Bill Clinton aux Etats-Unis quand il avait également été impacté par des affaires personnelles.
C'est l'éloge du pouvoir de l'influence sur le pouvoir tout court.
Au «je pense donc je suis» de DESCARTES se substitue dans nos sociétés modernes une nouvelle formule magique : «nous communiquons, donc nous sommes».
La dernière révolution – celle de l’informatique et des télécommunications – n’est plus seulement le remplacement du muscle par la machine, c’est celle de la mémoire de l’homme, de ses capacités à traiter, à stocker, à analyser, à diffuser l’information, à connaître, à juger.
Les progrès de l’informatique et de la micro-électronique appliqués au développement des moyens de communication constituent à n’en point douter un phénomène aussi révolutionnaire que le fut l’imprimerie au début du XVe siècle.
Au siècle de la Renaissance, l’homme a maîtrisé la diffusion de l’écriture et du savoir grâce à l’imprimerie. Aujourd’hui, il maîtrise la diffusion de l’image et de l’information grâce à l’ordinateur.
Au niveau culturel ensuite, la multiplication des médias qui caractérise la société actuelle favorise un épanouissement formidable de la création et de l’expression.
Ces 5 dernières années ont été une accélération sans précédent de l’avènement d’un nouveau citoyen qui met en partage ses propres productions et qui s’invite au banquet de multiples anonymes à travers le monde.
Ces relais deviennent les plus puissants et contribuent à créer de nouveaux circuits d’influences qui contournent les autorités et institutions traditionnelles.
Cette ère, c’est la possibilité de faire venir le monde à soi, où que l’on soit, à n’importe quel moment mais c’est aussi la possibilité d’influer sur ce monde en fonction de ses exigences personnelles.
Les technologies sont au cœur d’un changement social majeur.
Elles ont créé un nouveau réseau d’influences. Nous ne sommes qu’au début d’une nouvelle donne.
Ce nouveau contexte offre des possibilités considérables pour l'émergence d'un nouveau pouvoir : l'influence et donc pour des personnalités capables de l'incarner.
Bill Clinton est resté au centre de la politique américaine par ce biais grâce à des talents hors du commun.
DSK semble décidé à suivre le même chemin pour un parallèle d'ailleurs assez étonnant entre les deux hommes à maints égards. Force est de constater que DSK manque à la gauche française qui n'a pas été capable de lui trouver un successeur en matière de réalisme et de modernité économiques.