Grenoble agglo 2014 : l'engagement du "Monsieur Synchrotron"
C’est mardi soir qu’un comité de pilotage distinct du Club 20 mais qui permet une coordination plus ample a appris la nouvelle de l’acceptation de la coordination du projet 2014 par M. Joël de Leiris.
C’est une acceptation qui a beaucoup touché Denis Bonzy, Président du Club 20, qui au milieu des années 80 avait pris la juste dimension des immenses qualités de M. Joël de Leiris lors des négociations pour l’obtention du Synchrotron à Grenoble.
Denis Bonzy a déclaré notamment : ” si une entreprise de lavage de cerveaux n’était pas intervenue pendant tant d’années dans des conditions d’un obscurantisme intellectuel d’une extrême gravité qui a conduit l’agglomération au niveau de la nullité actuelle des bilans, une personnalité comme M. Joël de Leiris aurait été mieux associée aux divers travaux publics ces dernières années. Je suis donc heureux qu’il accepte de vivre un nouvel engagement. C’est une excellente nouvelle pour notre agglomération qui a bien besoin d’un renouveau intellectuel. Si le Synchrotron est à Grenoble, c’est grâce à des personnalités comme Joël de Leiris qui a été le véritable “Monsieur Synchrotron”, aux côtés de Carignon, en donnant l’exemple d’une bataille féroce pour gagner pour l’agglo contre Strasbourg sur un dossier où la majorité PS y croyait tellement que l’on a retrouvé tout le dossier dans les … poubelles du Conseil Général de l’Isère lors de la transition que j’ai assurée en mars 1985. Voilà toute la vérité !”.
Le Club 20 a publié hier le communiqué suivant :
“ Communiqué de presse
« Projet 2014 : M. Joël de Leiris s’engage pour coordonner les propositions»
Renouant avec la tradition grenobloise des clubs de réflexion à l’exemple des GAM d’Hubert Dubedout ou du GERM d’Alain Carignon, le club 20 a animé la vie publique locale depuis juillet 2011 notamment par la présentation régulière de propositions thématiques concrètes.
87 premières propositions seront prochainement mises en ligne pour engager un dialogue numérique complémentaire au déroulement de réunions de travail sur le terrain.
Le Club 20 a été ainsi le premier à ouvrir le débat d’idées en perspective des élections 2014.
Pour toujours progresser sur cette voie du dialogue et du débat d’idées, il vient d’enregistrer avec honneur et plaisir l’accord de M. Joël de Leiris pour assurer la responsabilité de la coordination du projet 2014.
Cette nouvelle étape importante répond à 5 priorités :
1) La confirmation pratique de l’importance essentielle donnée au débat d’idées et aux propositions constructives concernant l’avenir des habitants de l’agglomération grenobloise.
2) La volonté de rigueur technique dans l’officialisation des propositions : M. Joël de Leiris est un universitaire scientifique, il a donc par formation et par tempérament l’habitude de respecter la réalité des faits.
3) M. Joël de Leiris a une forte expérience internationale. Pendant ses études scientifiques, il a été notamment chercheur à l’Université du Cap (Afrique du Sud) au sein de l’Institut de Recherche en Cardiologie fondé par le Professeur Barnard, pionnier des greffes cardiaques. Il a effectué de nombreux travaux scientifiques ou missions officielles au Canada, en Hongrie, en Russie, au Maroc. Pendant plusieurs années, il a été Professeur invité à la Faculté de Médecine du Koweït. Autant d’activités professionnelles qui ont assuré à Joël de Leiris la connaissance des cultures, des identités, des économies. Bref, une vision internationale qui est indispensable dans l’actuelle concurrence des territoires notamment en vue de la construction des métropoles européennes.
4) M. Joël de Leiris a une expérience des grands projets publics. Expérience qui a été acquise non seulement par l’exercice de mandats publics dans le cadre d’élections au suffrage universel direct mais aussi au sein d’organismes publics nationaux dont de nombreux conseils d’administrations d’établissements de haut niveau. Cette expérience est indispensable tout particulièrement dans les temps de crises actuellement traversés.
5) M. Joël de Leiris incarne une indépendance d’esprit qui garantit l’impartialité. Il est un membre de la société civile qui accepte des engagements dans la vie publique mais sans dépendre de cette vie publique ni matériellement ni psychologiquement. C’est cette mentalité qui assure le recul nécessaire pour effectuer des arbitrages sérieux, solides donc dignes de confiance.”
Ce texte a été transmis hier après-midi à 15 heures 30 à tous les médias locaux. Il n’a fait l’objet d’aucune reprise fut-ce par le bais d’une brève ligne d’informations. D’où sa publication intégrale ce jour par les médias sociaux.
Pour des raisons de synthèse, le communiqué ci-dessus n’a pas mentionné d’autres responsabilités de M. de Leiris à l’exemple des suivantes :
Outre sa participation aux enseignements de la physiologie dans les différents cycles universitaires et la responsabilité de diverses filières ou unités d’enseignement, Joël de Leiris a présidé ou siégé au sein de nombreuses instances : membre de diverses commissions de spécialistes ou conseils d’UFR (biologie, médecine, géologie), membre des conseils d’administration de l’Institut National Polytechnique de Grenoble, du Muséum de Grenoble, du Centre Culturel Scientifique, Technique et Industriel de Grenoble, de l’Université Inter-âges du Dauphiné, président du Comité de gestion des équipements du Synchrotron, membre du Conseil de la Chancellerie du Rectorat de Grenoble, membre du Conseil d’administration du Pôle Européen Scientifique et Universitaire de Grenoble, membre du Comité consultatif du Centre d’Etudes Nucléaires de Grenoble, membre du CADUAG-Programme Université 2000, membre de la Commission d’élaboration des sujets de biologie du baccalauréat, membre du Comité d’attribution des bourses doctorales de la Région Rhône-Alpes, membre fondateur de la Fondation Rhône-Alpes-Futur…). Il a par ailleurs dirigé, de 1983 à 1997, le département de langues de l’Université Joseph Fourier de Grenoble.
Participation à des instances nationales d’évaluation
1986-1991 : Membre du Comité National du CNRS (section 28)
1995-2010 : Membre du Conseil National des Universités (section 66) et président de cette section de 2003 à 2006
Depuis 2007, membre des comités d’évaluation de l’Agence Nationale d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES).