François Hollande à contre-style de la crise
En période de crise économique, l'opinion publique n'attend pas un technicien mais un leader de charme.
C'est un paradoxe étonnant comme si l'opinion cherchait dans le style de son représentant les motifs de l'espoir. Elle veut un gagnant, un bondissant, un séducteur.
Le technicien, c'est le looser (problème Monti en Italie).
Dans de telles circonstances, le style, c'est le programme. L'opinion veut s'identifier à un gagnant pensant qu'elle pourra gagner avec lui.
L'équipe de campagne d'Obama a effectué ce constat pour novembre 2012 d'où le changement de vitesse de la fin de campagne.
En temps de crise, l'opinion veut une star.
François Hollande est à l'opposé de ce réflexe. Il est à contre-style et ce phénomène peut expliquer un fossé durable en matière de popularité.
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