Quand Obélix quitte la France ...

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C'est un surprenant débat sur le départ de Gérard Depardieu.

Comment s’appelle un pays que l’on ne peut pas quitter ? Une prison !

C’est un surprenant débat que le pouvoir PS livre actuellement au sujet de Gérard Depardieu.

Il est à contre-sens pour trois raisons essentielles :

1) La vocation même d’un pays c’est d’être attractif, agréable à vivre. Depuis la rentrée de septembre 2012, affaibli dans les sondages, le Gouvernement PS choisit l’opposé : se fâcher avec tout le monde. Au même moment, un mot qui avait été au top du hit parade a disparu : stigmatiser. Et pourtant, que fait le Gouvernement si ce n’est stigmatiser en permanence ? Avant hier Arnault. Hier Mittal. Aujourd’hui Depardieu. Et demain, ce sera au tour de qui ?
Ce n’est pas dans une telle ambiance que le Gouvernement sert les intérêts des Français. Il cherche des boucliers pour excuser ses échecs. Ce qu’il faut c’est trouver des solutions pour vivre moins d’échecs.

2) A l’étranger, ces querelles permanentes donnent le sentiment d’un pays fébrile, en crises permanentes. Un pays en crises intérieures est un pays divisé, donc affaibli.

3) La France tourne ainsi le dos à sa vocation historique : la Liberté. Arnault ne parlait pas au grand public. Depardieu parle au grand public. Qu’Obélix quitte la France est un choc pour le grand public.

Il y a deux moyens pour mériter durablement la confiance de l’opinion : être aimé par elle ou être respectée par elle.

Pour être respecté, il faut des résultats : améliorer la vie quotidienne.
Pour être aimé, il faut de la sympathie, de la proximité, de l’affection, une forme de douceur dans l’exercice du pouvoir.

Hollande et son équipe s’éloignent de ces deux repères. La sanction électorale se profile donc au rendez-vous

  • Publié le 16 décembre 2012

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