Boston J - 1 : Gabriel Gomez et le nouveau message de Boston ?
En janvier 2010, le Républicain, Scott Brown, a défait la candidate démocrate, Martha Coakley, avec 53% des suffrages contre 47% à sa principale adversaire lors d'une élection partielle.
La circonscription sénatoriale de Ted Kennedy échappait aux Démocrates.
Le Président Obama était descendu dans l'arène le dimanche précédant en effectuant un voyage éclair à Boston pour apporter son soutien à Martha Coakley.
Il a rappelé à la foule des partisans démocrates que les grandes initiatives de sa présidence --la couverture médicale, la lutte contre les gaz à effet de serre et la réforme financière-- étaient en jeu.
Brown a parlé simple sur peu de sujets. C'est la logique de la campagne qui transforme le scrutin en referendum : emploi et fiscalité.
Après d’autres défaites significatives lors de partielles, les Démocrates ont interprété «ce message de Boston» comme un vote local entre un candidat républicain très charismatique et une candidate démocrate très … effacée.
Les démocrates ont regretté que, Vicki, la veuve de Ted Kennedy, n’ait pas été leur candidate et ont alors considéré que le score aurait été inversé.
Ce vote avait probablement une portée considérablement plus large. L’opinion passait ses premiers messages même dans un «sanctuaire démocrate». La vague républicaine avait pris naissance et allait gagner en volume.
Dans des circonstances différentes, c'est tout le pari demain de Gabriel Gomez (R). Mais la partie s'annonce plus dure que pour Scott Brown.
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