Elections municipales de Grenoble : Gilles Dumolard officialise son retrait
Cela faisait déjà plusieurs semaines que Gilles Dumolard, ex-Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Grenoble, était sorti de la "course active" de la municipale 2014 sur la Ville de Grenoble.
Il n'était plus invité aux débats publics entre les candidats. Ses initiatives étaient devenues particulièrement rares. Ce jour, par un entretien avec le quotidien Le Dauphiné Libéré, Gilles Dumolard officialise son retrait.
C'est la quatrième étape d'un parcours mouvementé ces dernières semaines.
Etape 01 : Gilles Dumolard enregistre le départ tonitruant d'une partie de sa liste initiale.
Etape 02 : Gilles Dumolard enregistre le départ de sa seconde de liste Catherine Ostin, un temps évoquée pour mener la liste ... UMP sur Grenoble. Son désengagement d'une liste société civile se fera de façon brutale en quelques jours. Plusieurs semaines plus tard, Catherine Ostin n'appartiendra même pas à la liste UMP de Grenoble. C'est le tournant décisif de la campagne de Gilles Dumolard car il venait de perdre celle qui faisait tourner sa campagne avec un certain professionnalisme pour avoir été la directrice de campagne de la liste UMP en 2008.
Etape 03 : Gilles Dumolard enregistre le départ de Lachen Benmaza qui, au sein de l'équipe de Gilles Dumolard, symbolisait le pôle de la jeunesse.
C'est donc tout naturellement qu'à l'issue de ces départs, la présentation de la liste conduite par Gilles Dumolard devenait difficile. Donc, étape n° 4 : Gilles Dumolard officialise son retrait de la course.
Le pole de la société civile sera donc représenté par une seule liste : celle conduite par Denis Bonzy à la tête d'une équipe labellisée Nous Citoyens avec le soutien sur le terrain de Denis Payre attendu sur Grenoble le lundi 24 février pour une longue visite se concluant par une réunion publique de soutien.
Une liste qui apparaît de plus en plus comme la véritable alternative à la gauche au moment où la liste UMP traverse un véritable trou d'air dans la lignée de ses résultats classiques dans la Capitale du Dauphiné où lors des élections cantonales de mars 2011 aucun candidat UMP n'avait été présent au second tour dans tout le ressort de la Métropole.