Scott Brown se met en piste pour le New Hampshire
Scott Brown, c’est la logique des bons citoyens contre les méchants pouvoirs.
Scott Brown est né le 12 septembre 1959. En 2010, il a succédé à Ted Kennedy comme Sénateur.
Il est issu d’une famille défavorisée.
Il a dû effectuer de nombreux travaux pour payer ses études de droit dont des poses dans le magazine Cosmopolitan.
Toute la dialectique de Scott Brown réside dans la reconnaissance de l’héroïsme au quotidien, les qualités des citoyens ordinaires contre les tares de la Capitale qui porte tous les pêchés.
Washington incarne la Capitale d’êtres sans chair ni éthique. Elle n’est pas l’œuvre des pionniers ni des novateurs. Elle est composée de « têtes d’oeufs » qui sont éloignées du réel, qui acceptent la corruption par vanité ou intérêt.
Pour Scott Brown, le salut est dans le retour à la base.
Il s’agit de réduire l’influence des politiciens professionnels qui ne seraient que des parasites professionnels, des profiteurs et des démagogues.
Sous cet angle, il n’y a rien de très original dans la doctrine de Brown par rapport au creuset d’une partie des théories du Parti Républicain.
L’originalité naît davantage du fait qu’il applique sa doctrine à des exemples de la vie quotidienne. Il ne se veut pas visionnaire. Il se veut gestionnaire du quotidien : emploi, fiscalité, endettement.
Il a conduit une campagne sur le terrain, à l’écoute, marchant dans la boue pour serrer des mains.
Sa victoire dans ce qui passait pour un fief démocrate donne lieu à de nombreuses interprétations.
Son analyse c’est qu’en réalité la classe dirigeante serait en retard sur la révolution conduite par les classes populaires. Par sa personnalité, il est parvenu à assurer un amalgame étonnant.
Pour prendre ses distances avec tous les appareils, il s’est d’ailleurs présenté comme « républicain indépendant ».
En 2012, il a été battu par Elizabeth Warren.
Il se met en piste pour le New Hampshire où le terrain politique est plus porteur.