Denis Payre (Nous Citoyens) et l'enjeu du sympathisant non électeur
Denis Payre (Nous Citoyens) attire la sympathie. Qu'un chef d'entreprise qui pourrait rester à l'écart du "bourbier politique Français" y consacre son énergie, comment résister à un élan de sympathie en sa faveur ?
Mais la sympathie n'est pas le vote. Il lui faut donc convertir le sympathisant non électeur en électeur.
C'est tout l'enjeu de l'actuelle période dont la législative partielle de Valenciennes.
Sur ce chemin, Denis Payre n'échappera pas à trois points de passages obligés :
1) Entrer totalement dans le jeu politique : là également, c'est l'enjeu de la partielle de Valenciennes. L'Assemblée Nationale reste le théâtre privilégié du jeu politique.
2) Entrer dans le jeu politique c'est aussi suivre les sujets prioritaires de l'opinion : c'est donc sortir de la réflexion pour participer aux polémiques qui font l'actualité. C'est surtout une tonalité agressive d'une opinion qui attend actuellement des cris pour porter ses révoltes : grèves SNCF, Bygmalion et sommes folles ... Une forme d'expression probablement ... contraire à l'éducation comme à la formation de Denis Payre.
3) C'est enfin le temps des dénonciations et non pas des propositions. L'opinion ne croit plus aux projets parce qu'elle ne croit plus aux discours politiques. Elle pratique "le vote identitaire" : "je vote pour celui ou celle qui est le porte voix de mes reproches, de mes peurs, de mes critiques". Tant que Denis Payre ne partage pas cette culture du "marché", il risque de passer à côté du "marché".
C'est donc toute une bataille de positionnement qui est en cours et dont la partielle de dimanche 22 juin sera une étape importante.