Manuel Valls ou la "génération Tony Blair" qui ne veut pas encore s'assumer
Manuel Valls est au pied du mur.
Il prend de face un tournant annoncé par l’entretien de Michel Rocard dans le Nouvel Observateur du ....20/08/05. Tourner la page des anciennes grilles de lectures pour avoir le courage d’ouvrir une page blanche qui corresponde à la réalité sociologique présente.
Existe-t-il un espace politique pour un parti social démocrate européen en France ?
Est-il possible de créer un « New Labour » à la Française et si oui quelles en seraient les conséquences ?
Dans ce cas, quel espace politique resterait-il à l’UDI ?
Des sociaux modérés UMP cohabiteraient-ils encore longtemps avec leurs collègues dirigistes ou franchement libéraux ?
C’est l’ensemble de l’échiquier politique qui pourrait ainsi vivre une recomposition historique.
C’est le débat majeur qui se pose aujourd’hui à l’ensemble des décideurs publics.
Ils savent que les nouvelles frontières imposeront des recompositions parfois aventurières à l’origine. Mais n’est ce pas le prix de la clarté ultérieure qui seule permet d’avancer ?
Au moment où la France prend du retard dans de très nombreux domaines avec des citoyens en proie à un mal-être préoccupant, qui sera le 1er leader à « franchir les lignes jaunes » habituelles ?
A l'actuel rythme, on voit mal comment la dissolution ne deviendra pas le rendez-vous du dernier trimestre 2014 après la perte du Sénat par la majorité sortante.