Gérard Schivardi et Philippe De Villiers voient au-delà des présidentielles
A quelques jours du premier tour, les candidats interprètent les derniers sondages et cherchent à rebondir face au vote utile en faveur des 4 principaux candidats. Ainsi, comme nous l'avions indiqué, les "petits candidats" évoluent vers un "rassembler pour peser" à l'exemple de l'union des courants d'extrême gauche pour Schivardi ou de la succession de Le Pen pour De Villiers.
Au lendemain des élections, chaque candidat dressera le bilan de sa campagne et les perspectives de ses idées sur les 5 ans à venir sachant que les scrutins législatifs, municipaux et cantonaux auront la couleur de la formation politique du Président élu.
Au-delà des bouleversements du paysage politique, la succession des icônes politiques et l'avenir des "petits partis" vont peser sur l'organisation politique pour les scrutins post-2008.
La place de l'écologie.
Les Verts semble être les premiers perdants de la bataille pour l'environnement, chaque candidat ayant intégré, avec le pacte écologique de Nicolas Hulot, sa dose d'écologie dans son programme.
Quelles sont alors les perspectives pour un parti dont l'image est en décalage complet avec le pouvoir d'évocation frais, dynamique et moderne de l'animateur ? D'ailleurs, chaque parti allant dorénavant intégrer son courant de pensée écologiste, quel espace reste-t-il aux Verts dont les programmes économique, social, ... ne sont connus d'aucun électeur ?
La nouvelle gauche.
A l'exception du Parti Socialiste, aucun parti de gauche ne devrait dépasser la barre des 5% lors du premier tour.
Ce micro séisme devrait favoriser l'unification de "la gauche de la gauche" autour de "nouvelles figures" à l'image de Gérard Schivardi, José Bové, Clémentine Autain ou Olivier Besancenot qui devrait arriver en tête des petits candidats.
La succession de Jean Marie Le Pen.
Philippe De Villiers semble avoir réorienté sa campagne dans cette optique, conscient que le leader du Front National ne sera pas candidat en 2012, il cherche à apparaître comme le successeur du nationalisme / patriotisme, désigné par les suffrages.
Reste à savoir si Marine Le Pen, Bruno Gollnisch et Bruno Mégret vont laisser s'échapper ce poste tant convoité.