ERAI : étape importante le 7 mai
"L'ERAI compte à ce jour 233 salariés dont 97 personnes en portage salarial mais aussi 300 entreprises sous contrat.
En prés de 30 ans, plus de 8 000 entreprises ont bénéficié des services de l'ERAI dans 21 pays.
..." : tous ces chiffres parmi beaucoup d'autres sont rappelés par Me Robert Louis Meynet, Administrateur Judiciaire.
Dans l'actif des institutions de la Région Rhône-Alpes, trois éléments paraissaient "indéboulonnables" dépassant toutes les frontières politiques classiques :
- l'outil de promotion touristique de la région via le fonds culturel cinématographique créé par M. Jacques Oudot,
- la coopération économique internationale avec les moteurs de croissance de régions qui "ont vocation" à être des partenaires privilégiés,
- l'ERAI pour la promotion à l'international des PME et des TPE.
Ces deux dernières initiatives très novatrices pour l'époque ont été lancées par M. Alain Mérieux, alors Vice-Président de la Région en charge de l'Economie en liaison avec des élus régionaux très actifs et surtout connaisseurs des réalités économiques comme M. Didier Serre ou Mme Clarisse Perotti.
Avec ces trois avancées très novatrices qui constituent des "premières" pour l'époque concernée, la Région Rhône-Alpes a mis en place des structures qui semblaient donc vouées à la "permanence". Certes des adaptations seraient nécessaires comme très naturellement dans de tels domaines. Mais de là à imaginer qu'un jour une coalition politique ponctuelle très hétéroclite (UMP + Verts notamment) puisse conduire à la rupture brutale ... il y a un fossé difficile à imaginer.
En effet, les initiatives d'Alain Mérieux datant de 1988 ont attesté d'une intelligence stratégique considérable deux décennies plus tard montrant si besoin était que l'économie a besoin de leadership entrepreneurial en politique.
Mais le 6 mars 2015, le "fossé" a été franchi. Et depuis tout s'accélère pour l'ERAI dans les pires conditions.
Le 7 mai, le Conseil régional aura à se prononcer sur une demande de subvention à allouer à des candidats repreneurs. Un esprit plus constructif se manifestera-t-il en cette occasion ? Le pire n'est jamais assuré mais le meilleur est manifestement éloigné désormais dans ce dossier qui aurait mérité d'être traité avec beaucoup plus de considération par des élus régionaux.