Ségolène Royal à "quitte ou double" pour le débat avec Nicolas Sarkozy quasi assuré de la victoire
Les instituts de sondages estiment avec quasi-certitude, sauf retournement exceptionnel suite au débat ou à une crise majeure, la victoire de Nicolas Sarkozy pour le second tour des Présidentielles, l'incertitude ne planant plus que sur l'ampleur de cette victoire qui pourrait scinder le Parti Socialiste en Progressistes avec la gauche de la gauche et Démocrates avec le centre.
Les enquêtes qui seront publiées vendredi et incluant les conséquences du débat à 48 heures du scrutin devraient préciser la fourchette des scores du second tour qui restent pour l'instant avec Nicolas Sarkozy entre 51 - 53% et Ségolène Royal entre 47 ? 49%.
Les ratés dans l'organisation ou les crises traversées par le Parti Socialiste et l'équipe de campagne de Ségolène Royal ne font qu'accentuer cet indice de confiance sur la victoire du candidat UMP.
Dans un reportage de l'émission "66 minutes" de M6, Jacques Séguéla indiquait à Xavier Bertrand au lendemain du premier tour : "l'élection est pliée pour la droite sauf si Ségolène Royal se jette dans la sociale démocratie".
Le départ du conseiller en communication à la veille du débat et la volonté d'Henry Emmanuelli de créer un Parti Progressiste avec la gauche de la gauche montrent que cette "condition de victoire" n'a pas été remplie et risque de sceller celle de Nicolas Sarkozy.
La "tâche facile" au terme d'une première semaine de campagne devient la "tâche impossible" pour Ségolène Royal sans rebond à quelques jours du scrutin.
Le débat de ce soir devient le quitte ou double pour la candidate socialiste qui va attaquer le candidat UMP sur son bilan, ses provocations, ... en espérant atteindre le "pétage de plombs".