Bobby Jindal ou le défi du réveil de la primaire 2016
La présidentielle américaine 2016 peine à démarrer. Certes le profil des candidats explique cette morosité. Mais deux autres facteurs sont plus importants.
1) la campagne est désormais permanente : donc "l'entrée en campagne" ne signifie plus grand chose. Ce n'est plus qu'un changement de rythme dans l'exposition médiatique,
2) l'essentiel c'est la "croisade informatique" : et sur ce volet déterminant, c'est le contraire de l'exposition médiatique. La constitution et la segmentation des fichiers sont un travail qui doit être invisible de l'extérieur à cette étape.
Par conséquent, si le "vrai travail" prioritaire du moment reste invisible et si la face apparente reste la même, la campagne peine à "trouver son visage" pour le grand public. Ce qui explique techniquement l'actuelle morosité.
Mais il y a aussi un facteur lié aux tempéraments des candidats : trop classiques, trop prévisibles.
Le 24 juin, Bobby Jindal doit officialiser sa candidature.
Il a le profil plus clivant qui peut réveiller la primaire 2016, ce qui devient une absolue nécessité sinon elle sera dangereusement livrée au "Donald Trump show".