Hillary Clinton n'est qu'au début de l'emailgate
Au fur et à mesure que le "dossier" avance, il ressort deux enseignements majeurs qui vont constituer des griefs forts à destination d'Hillary Clinton :
1) Elle n'a pas fourni manifestement tous les mails nécessaires. La cohérence de certains échanges laisse apparaître des mails qui font défaut. Pourquoi ? Qui a sélectionné ?
2) Les échanges privilégiés avec un ex collaborateur de son mari font apparaître une sorte de "diplomatie parallèle". Un sujet d'autant plus grave que la Maison Blanche aurait interdit l'intéressé de collaboration, ce qui pourrait alors expliquer le passage par une messagerie privée. Exclu du Département d'Etat, Blumenthal a été embauché par la Fondation Clinton et a communiqué avec Hillary Clinton à travers son serveur privé comme il aurait lui-même développé des relations d'affaires avec le gouvernement de la Libye.
Hillary Clinton n'est donc qu'au début de l'emailgate qui pourrait durement éprouver sa campagne présidentielle.