Hillary Clinton et l'ultime pouvoir : la nuisance
Plus le temps passe, plus le rôle des Clinton dans la présidentielle 2020 parait se clarifier : régler les comptes. Désormais Hillary Clinton consacre son énergie à pénaliser ceux à qui elle attribue ses échecs.
En ce moment, c'est au tour de Bernie Sanders. Celui qui en 2016 a fait durer la primaire et dont les voix des jeunes auraient fait défaut en novembre 2016. Depuis 2008, les Clinton sont dans une culture du "pouvoir volé". Ils considéraient que le pouvoir devait leur revenir en 2008. Ils n'ont pas vu arriver la défaite de Al Gore en 2 000. Puis ils n'ont pas saisi le "phénomène Obama" alors que tous les ex-collaborateurs des Clinton tenaient le Parti démocrate. Puis en 2016, les Clinton n'ont pas voulu s'associer au "bilan des années Obama". Ils ont fait le minimum. Et la défaite inattendue. A un moment de la campagne, Donald Trump avait même été présenté comme une création des Clinton pour fragiliser les Républicains et assurer ainsi la victoire ... d'Hillary Clinton. C'est dire d'où les Clinton reviennent.
10 ans que les Clinton sont écartés du pouvoir et aujourd'hui sans la perspective de le retrouver à titre personnel. Il leur reste un ultime pouvoir : la nuisance. Ils semblent bien disposer à l'exercer pleinement.