Nicolas Sarkozy a gagné la présidentielle 2007
Il paraît désormais possible, sérieux et techniquement honnête d'indiquer que les deux seules questions qui demeurent sont à cette heure d'une part l'ampleur de l'écart de la victoire de Nicolas Sarkozy et d'autre part l'éventuelle démobilisation sur son camp d'annonces d'enquêtes donnant le leader UMP gagnant. Mais le sort de la présidentielle 2007 paraît dénoué.
Le face à face est intervenu trop tard. L'opinion était déjà ancrée. Si bien qu'aujourd'hui chacun analyse et interprète le face à face pour justifier son choix.
Le vrai tournant a été le premier tour.
Avant le premier tour, l'opinion était encore à quelques jours du vote aussi peu ancrée que d'ordinaire en janvier pour une élection d'avril ; c'est dire.
En revanche, 48 heures après le 1er tour, le paysage avait changé. L'opinion était ancrée sur un choix.
Les évolutions à la marge ne pouvaient significativement être remises en cause qu'à la faveur de considérables nouvelles donnes. Ces nouvelles donnes ne sont pas intervenues.
Le débat, globalement confus et trop long, n' a contenu aucun fait majeur nouveau incontestable.
Chaque partie de l'électorat trie donc ses appréciations pour ne retenir que ce qui légitimise l'opinion déjà fondée.
La question est désormais de savoir si Nicolas Sarkozy fera 51 % ou plus de 53 % des suffrages. L'ampleur de la défaite du PS accélèrera ou pas la recomposition du paysage politique.
Voilà ce que les chiffres de ce jour indiquent avec un certain consensus technique.