Donald Trump et la primaire atypique
Le site Internet FiveThirtyEight qui a le "secret" de mettre en graphes expressifs les chiffres vient de montrer la spécificité de 2016 à l'occasion du retrait de Rick Perry. Les candidats sont soumis à une double pression :
1) Donald Trump qui aspire 30 % du marché,
2) il reste 70 % à se partager en 16 candidats !
Dans ces conditions, c'est difficile de décoller. Rick Perry n'a jamais décollé en 2016 à la différence de 2012. En 2012, il s'était effondré après une gaffe dans un débat. En 2016, il n'a jamais démarré dans les sondages. C'est pourquoi son retrait 2016 est si pénible. Il en sera de même pour les autres retraits probables à venir : finalement ne jamais être entré dans une vraie campagne.
Après le prochain débat courant la semaine prochaine, la vague des retraits devrait s'accélérer. Il n'y a aucune raison de rester dans une course électorale quand on représente 2 % de l'électorat.