Canada : sondages : avis de tempêtes !
Les sondages vont terminer la campagne 2015 sous un véritable avis de tempêtes.
Tempêtes sur le classement des formations politiques qui change en permanence.
Tempêtes sur les écarts entre les candidats pour des sondages réalisés dans la même séquence temps par des Instituts différents.
C'est la probable remise en question de la place des sondages dans la campagne et surtout de leur traitement par les médias.
Trois questions se posent :
- le niveau de perméabilité en fonction du commanditaire ?
- les médias peuvent-ils privilégier l'effet de suspens via des inflexions de sondages ?
- l'opinion peut-elle être changeante à ce point en fonction des questionnements et des périodes à deux jours près ?
Plus les sondages semblent compter dans le "formatage" de l'opinion plus ils perdent en crédibilité technique, ce qui est grave.
En réalité, progressivement, on s'achemine à l'avenir vers la prise en considération de la moyenne des sondages. C'est une logique qui s'est progressivement imposée aux Etats-Unis et qui devrait "faire école". Mais encore faut-il que le panel des sondages soit suffisamment ample pour que l'assiette technique du bouquet des sondages modère les erreurs à l'unité.