Le procès d'intention des étudiants de la Sorbonne contre Nicolas Sarkozy
Tempête passagère ou signes précurseurs d'un mandat mouvementé, la rupture est en tous cas en marche pour Nicolas Sarkozy avec des syndicats, des étudiants et des people considérant comme acquis chaque point du programme de campagne du nouveau Président.
La réforme fiscale semble "rentrée dans les moeurs", les expatriés fiscaux s'étonnant presque que le bouclier fiscal à 50% ne soit pas instauré dés cette année pour leur feuille d'impôts 2006. Le retour de Johnny Hallyday semble ainsi être admis et les reportages sur les patrons français résidant en Belgique, se téléphonant pour savoir qui sera de retour à Paris avant le week-end, tiennent du "délire collectif".
Les reformes voulues par Nicolas Sarkozy se feront dans le temps et, même si le bilan à 100 jours de l'action du nouveau gouvernement sera important, le nouveau Président ne peut se permettre de "mettre tout le monde" dans la rue au second semestre 2007 et de répéter un début de quinquennat "à la Chirac".
Dans ces circonstances, la mise en grève de 600 à 800 étudiants du site de Tolbiac ne semble pas être une position "tenable" au-delà du week-end et, comble de l'ironie, "ces mouvements anti-Sarko" offrent une porte de sortie idéale à Nicolas Sarkozy sur ses vacances de "gagnant du Loto" en ouvrant un boulevard à l'UMP pour les élections législatives.