Hillary Clinton très vulnérable : victoire par défaut
Le débat hier des candidats démocrates a apporté plusieurs enseignements majeurs. Pour l'essentiel, ils sont au nombre de 4 :
1) Bernie Sanders se contente entièrement de sa seule fonction de "trublion". Il veut témoigner, bénéficier d'une tribune mais pas gagner. Pour preuve, Bernie Sanders ne modère en aucune manière ses propos pour tenter de rallier les segments les plus importants du Parti Démocrate.
2) Martin O'Malley n'a ni le charisme ni le contenu pour changer la donne. C'est un "candidat sympathique" mais qui n'a pas la matière pour livrer le combat. Il apparaît désormais comme un candidat assez "surfait" pendant la période pré-primaire mais finalement mal et peu préparé.
3) Hillary Clinton apparaît très vulnérable. Il y a une usure de l'envie. C'est la "campagne mécanique" mais pas celle qui apparaît comme "sa" campagne. Elle ne parvient pas à créer l'électrochoc sympa.
4) C'est une campagne démocrate terne. Le Parti Républicain même avec la désignation éventuelle d'un Donald Trump a des chances inespérées dans un tel contexte.