Quels financiers républicains vont ouvrir le feu sur ... Donald Trump ?
Le Parti républicain ne se résigne pas à voir Donald Trump désigné. La formation conservatrice s’accroche aux sondages, qui montrent que la popularité de Trump est plus forte auprès des sympathisants que des électeurs républicains, ceux qui voteront réellement lors des primaires. Dans le petit état rural de l’Iowa, qui lancera la course le 1er février, Trump est d’ailleurs devancé par le sénateur du Texas, Ted Cruz, dans trois des cinq sondages publiés ces derniers jours.
D’après le Washington Post, l’éventualité d’une convention indécise a été discutée la semaine dernière lors d’un dîner entre responsables du parti. Lesquels auraient également évoqué les moyens de contrer le candidat Trump. « Je pense qu’ils font une grave erreur », a réagi l’intéressé, ironisant au passage sur son profil d’outsider qui dérange : « Ce n’était pas censé arriver. Ils devaient prendre un gouverneur, un sénateur, une marionnette qu’ils peuvent contrôler à 100 %. »
Illustration du dilemme auquel est confronté le Parti républicain, la rumeur d’une vague imminente de publicités anti-Trump. Rien n’a pour l’instant vu le jour. Trump a averti. S'il s'estime lésé par un comportement déloyal de l'appareil, il pourrait alors se présenter comme indépendant.
C'est la raison pour laquelle le Parti Républicain ne trouve actuellement aucun financier "classique" pour financer une telle campagne contre Donald Trump.
Une attitude d'autant plus compréhensible que des démocrates commencent à suivre le chemin de ... Donald Trump. Loretta Sanchez, candidate démocrate au Sénat, dans une entrevue à PoliticKING with Larry King, a affirmé qu'entre 5 et 20% des musulmans souhaitaient la création d'un strict État islamique - ou califat - et utiliseraient le terrorisme pour arriver à leurs fins.
Ces propos ont soulevé un tollé parmi l'appareil démocrate.
En réalité, c'est toute une partie croissante de l'opinion américaine qui est gagnée par une crainte face à l'islam.
Une réalité avec laquelle les candidats démocrates vont devoir compter sur le terrain.
La situation durable de Trump dans les sondages n'est pas le fruit du hasard.