Davos 2016 : George Soros expose son pessimisme
Avec les conférences de Davos, progressivement, la règle semble être celle de l'annonce des catastrophes. En 2016, George Soros, remarquable financier, peut mériter un prix en la matière.
Chine + incertitude politique aux Etats-Unis + Russie très fragilisée + Europe menacée de désintégration + France en retard = une année 2016 présentée comme un "atterrissage dur et pénible" face à des réalités structurelles.
Depuis 2014, George Soros expose son pessimisme.
Il défend depuis cette date une analyse qui mériterait beaucoup plus d'attention : le risque de la déflation.
Cette analyse est fondée sur une analyse très stricte.
Si cette analyse se vérifiait, c'est probablement un tournant pour 2017 car si la conjoncture internationale pèse aussi lourdement, même avec le soutien financier pour désengorger les listes françaises des chômeurs, l'inversion de la tendance, préalable de la candidature Hollande, s'éloignera inéluctablement.