Les vrais habits des primaires du Parti Socialiste en 2017
Pendant combien de temps encore la politique française avancera-t-elle à coups de faux arguments ? C'est le cas actuellement pour la "gauche de la gauche" au sujet des primaires.
Derrière l'argument apparent de la démocratie interne, il y a surtout un sujet qui est la vraie priorité : les moyens financiers pour faire campagne.
Qui peut prendre le risque financier d'une campagne présidentielle avec le couperet des 5 % pour obtenir le remboursement par l'Etat ? Personne.
Par conséquent, au moment où le temps pratique de la primaire s'impose, il sera bientôt temps de reconnaître la réalité des faits : quasi-impossibilité de candidatures en dehors du "trésor de guerre" d'un parti politique bénéficiant de façon récurrente des subventions de l'Etat.
Tant que ce volet financier ne sera pas modifié en France, c'est toute la vie politique qui est verrouillée par des formations politiques de plus en plus discréditées mais qui ferment l'offre de façon incontournable.
Sans primaire permettant de bénéficier de la logistique et du "trésor financier de guerre" du PS, la gauche de la gauche n'existe pas lors d'une présidentielle. C'est une réalité. Elle n'aura pas de candidat pouvant prendre le risque financier d'un mauvais score et des conséquences financières personnelles qui en résulteraient faute d'un remboursement de l'Etat. Ce sont là les vrais habits de la primaire du PS en 2017.